9/9/2025
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Comment trouver des clients en immobilier ?

78 % des recherches d’un bien immobilier commencent aujourd’hui sur Google et les portails en ligne.
Dans un marché qui devrait franchir le cap des 900 000 transactions en 2025 (+17 % vs 2024), la concurrence entre agences s’intensifie à Lyon, Bordeaux ou La Rochelle. Résultat : même les pros les plus aguerris se surprennent à taper « comment trouver des clients en immobilier » ou, plus précis encore, « comment attirer des clients dans une agence immobilière » dans la barre de recherche. Si vous aussi vous sentez que la prospection classique ne suffit plus, cet article est taillé pour vous.

Résumé rapide

  • Décrypter son micro-marché pour cibler les bons vendeurs et acquéreurs ;
  • bâtir une stratégie éditoriale locale qui rassure les prospects dès leur phase de réflexion ;
  • booster son référencement naturel (SEO) et apparaître avant la concurrence sur les requêtes clés ;
  • transformer les réseaux sociaux en véritable vitrine d’agence, sans y passer ses soirées ;
  • activer la publicité en ligne pour générer des leads ultra-qualifiés, suivis de relances email chirurgicales ;
  • mixer intelligemment digital et terrain : flyers, événements, partenariats et bouche-à-oreille ;
  • mesurer chaque action avec des KPI clairs pour ajuster le tir en continu ;
  • éviter les pièges fréquents qui plombent la prospection (on vous les liste, rassurez-vous !).

Artur’in vous aide à trouver des clients pour les agents immobiliers

Parce qu’un bon contenu vaut mieux qu’un long discours commercial, Artur’in conçoit pour vous des posts, articles et campagnes localisés qui parlent aux vendeurs comme aux acheteurs de votre quartier.

Comprendre le marché immobilier et votre clientèle cible

Avant de « trouver des clients en immobilier », il faut surtout déterminer qui ils sont et ce qu’ils cherchent – autrement dit, cartographier votre micro-marché comme on épluche un dossier de diagnostics : pièce par pièce.

À l’échelle nationale, les ventes devraient repasser la barre des 900 000 transactions dès 2025. Bonne nouvelle ? Oui… sauf si, dans votre secteur, le stock de biens reste atone ! Un agent de Lyon-Croix-Rousse ne fait pas face aux mêmes volumes qu’une agence de Saint-Brieuc, et vos actions marketing doivent refléter ces écarts.

Comment procéder ?

  1. Analysez les bases ouvertes
    • DVF (Demande de Valeurs Foncières) : pour repérer les rues où les prix stagnent ou explosent.
    • INSEE + observatoire Crédit Logement/CSA : pour croiser revenus, démographie et taux d’emprunt.
  2. Zoomez sur les portails immobiliers
    • Nombre d’annonces dans votre quartier, délai moyen avant signature, ratio visites/offres… Autant d’indicateurs pour calibrer votre stratégie de contenu (articles, posts, ads).
  3. Sondez vos propres leads
    • Utilisez un formulaire post-visite ou un mini-sondage sur Facebook : « Qu’est-ce qui vous freine dans votre projet ? » Les réponses nourriront vos articles de blog et vos relances mail.

Bon à savoir
Depuis 2024, 78 % des recherches immobilières débutent en ligne ; vos données digitales (requêtes Google, clics sur vos annonces) valent donc autant qu’un registre de visites en agence.

Dressez le portrait-robot de vos acheteurs et vendeurs

  • Age médian des acquéreurs : 42 ans en 2024 (contre 39 ans en 2022) – preuve que la hausse des taux repousse les primo-accédants.
  • Revenu moyen en hausse : pour boucler leur financement, vos prospects disposent d’un budget plus élevé… mais sont aussi plus exigeants sur le service.
  • Motivation principale : sécuriser leur investissement ou gagner des mètres carrés. Cela change la façon de les convaincre : exit le discours « coup de cœur », place aux arguments rentabilité, DPE et projection à cinq ans.

Créez ensuite trois « personas » locaux (ex. Claire, 29 ans, primo-accédante à Lille-Euralille / Youssef, 47 ans, investisseur patrimonial à Montpellier-Port-Marianne / Juliette & Maxime, 38 ans, famille en quête d’un T4 à Rennes-Beauregard). Chaque persona guidera vos choix de mots-clé, d’angles éditoriaux et de formats (reel Instagram, article long, newsletter).

Bon à savoir
Plus vos contenus parlent d’une rue précise, d’un arrêt de tram, d’un nouveau collège, plus Google vous identifie comme la référence locale… et plus vos lecteurs se sentent compris.

Choisissez vos batailles géographiques

  1. Rayon d’action principal (1-3 km) : quartier où vous vendez déjà. Ciblez les mots-clé « estimation maison {quartier} », « prix m² {rue} ».
  2. Zone d’expansion (3-10 km) : quartiers adjacents où la concurrence dort encore. Publiez des billets type « les 5 raisons de s’installer à {ville voisine} ».
  3. Territoire d’opportunité : commune en pleine métamorphose (nouvelle ligne de tram, futur éco-quartier). Ici, délivrez des contenus pédagogiques sur l’évolution des prix ou la revente à horizon cinq ans.

Ainsi armé, vous saurez comment attirer des clients dans une agence immobilière : en leur parlant des bons sujets, au bon moment, au bon endroit – la base de toute prospection réussie, digitale ou terrain.

Utilisez les leviers digitaux

Dans un secteur où trouver des clients en immobilier passe d’abord par un écran de smartphone, vos outils en ligne sont vos nouvelles vitrines – et vos prospects s’y baladent 24 h/24. Voici comment transformer chaque clic en prise de mandat.

Optimisez votre référencement naturel (SEO)

Le SEO local reste la première porte d’entrée : 78 % des recherches immobilières débutent sur internet – dont une majorité contenant le nom d’une ville ou d’un quartier. Concrètement :

  1. Soignez votre fiche Google Business Profile
    • Adresse exacte, photos du pas-de-porte, horaires mis à jour ;
    • récoltez des avis authentiques et répondez-y systématiquement : Google adore l’interaction.
  2. Publiez des contenus “haut” et “milieu” de tunnel
    • « L’évolution du prix de l’immobilier à {Ville} » ou « Habiter près de la future ligne T3 : bonne idée ? » ;
    • guides pratiques « Comment attirer des clients dans une agence immobilière à {Arrondissement} » ;
    • pages de service ultra-locales (« estimation appartement Croix-Rousse », « courtier partenaire Bordeaux-Chartrons »).
  3. Structurez vos pages
    • Un H1 centré sur la requête principale ;
    • des H2/H3 qui reprennent des variantes longue-traîne ;
    • des balises titres <title> sous 60 caractères.

Bon à savoir
Les articles “prix au m² + nom de rue” génèrent un temps de lecture 38 % plus long que les pages génériques, augmentant d’autant la probabilité de prise de contact

Maximisez votre présence sur les réseaux sociaux

Les réseaux ne servent plus seulement à publier la photo d’un duplex ; ils prouvent votre expertise locale. En 2024, 64 % des acheteurs disent consulter Instagram ou Facebook avant de choisir une agence.

  • Format court, valeur forte
    • Reels de 30 s « 3 pièges à éviter avant d’acheter à {Ville} » ;
    • carrousels « 7 questions à poser lors d’une visite ».
  • Géotags systématiques : Sur chaque publication, indiquez la ville, le quartier, parfois la rue ; c’est du SEO local… côté social.
  • Stories interactives
    • Sondage “Vous vendez en 2025 ?”
    • boîte à questions “Quel est votre budget ?”.

Bon à savoir
Les contenus vidéo sous 45 secondes obtiennent 29 % de partages supplémentaires dans l’immobilier, alors que la moyenne tous secteurs plafonne à 17 %

Utilisez les publicités en ligne

Vous maîtrisez vos audiences ; vous contrôlez vos coûts ; et, surtout, vous captez les vendeurs avant vos concurrents.

  1. Google Ads “intention forte”
    • Enchérissez sur “estimation appartement {Ville}” ou “agence immobilière {Quartier}”.
    • Renvoyez vers une landing page avec formulaire + calendrier de rendez-vous.
  2. Meta Ads “intention latente”
    • Ciblez les propriétaires de 40-55 ans dans un rayon de 5 km ;
    • Annonce carrousel “Quels travaux valorisent votre maison ? 5 idées avant de vendre”.
  3. retargeting
    • Pixellisez vos visiteurs, relancez-les sous 7 jours avec une vidéo témoignage vendeur.

Bon à savoir
À budget égal, un mix Google Ads + retargeting Facebook génère 3 fois plus de demandes d’estimation qu’une campagne search seule (étude interne Artur’in, 2024).

Ne négligez pas l'email marketing pour relancer vos prospects


L’email reste le canal préféré de 50 % des acheteurs pour recevoir des offres immobilières.

  • Segmentez vos listes : vendeurs chauds, acheteurs en veille, investisseurs locatifs.
  • Automatisations
    • J+1 : email “merci de votre visite, nos conseils pour préparer votre dossier”.
    • J+7 : “Toujours intéressé ? 3 biens similaires viennent de rentrer”.
  • Personnalisez l’objet (“Marie, votre estimation à {Rue} est prête”) : +22 % d’ouvertures constatées dans l’immobilier.

Bon à savoir
Le mardi affiche le meilleur taux d’ouverture (31 %) pour les emails commerciaux dans l’immobilier, juste devant le lundi.

Les méthodes de prospections traditionnelles qui fonctionnent toujours


Le digital fait la une, mais le terrain reste votre meilleur allié pour trouver des clients en immobilier : l’encre d’un flyer ou une poignée de main au salon de l’habitat déclenchent souvent la première estimation.

Le marketing local : flyers, affiches...


Même saturée d’écrans, la France compte 32 000 agences qui continuent à glisser des prospectus dans les halls d’immeubles ; bien conçus, ces supports « tactiles » fixent votre marque dans la mémoire du voisinage.

  • Distribuez à moins de 800 m autour d’un mandat « phare » ; collez un QR code menant vers la visite virtuelle ;
  • Imprimez au format A5 pour les pavillons, A6 pour les plateaux d’affaires : chaque micro-public a sa taille et son visuel ;
  • Ajoutez une accroche type : « Votre appartement rue Jules-Guesde vaut probablement plus que vous ne le pensez ».

Bon à savoir
Les flyers placés à moins d’un kilomètre génèrent jusqu’à 40 % de rappels supplémentaires par rapport à un envoi « toutes boîtes » régional.

Réseautage : participation à des événements, salons, conférences


Une table haute, deux kakemonos, et vous transformez un week-end porte ouverte à Clermont en gisement de contacts.

  • Ciblez les foires locales à plus de 10 000 visiteurs ; tenez un mini-atelier « Prix au m² » pour capturer les emails ;
  • Récupérez les badges visiteurs (avec opt-in) pour une séquence mail post-salon ;
  • Proposez un jeu concours – estimation offerte – pour générer du lead à forte intention.

Bon à savoir
63 % des Français visitent au moins un salon ou expo patrimoniale par an – excellent terrain neutre pour parler immobilier sans pression.

Partenariats : collaboration avec des professionnels du secteur


Notaires, courtiers, architectes, syndics : autant d’alliés capables de vous souffler des vendeurs avant le marché.

  • Créez une newsletter partenaire mensuelle avec vos cinq mandats « VIP ».
  • Co-financez un livret « Réussir sa succession immobilière » remis lors des rendez-vous notariaux.
  • Etablissez un système de commission croisée transparent pour sécuriser la relation.

Bon à savoir
Un propriétaire recevant une recommandation directe convertit 4 fois plus vite qu’après un simple clic publicitaire – effet bouche-à-oreille oblige.

Le bouche-à-oreille : valoriser les avis de vos clients


Les témoignages n’ont jamais été aussi puissants : selon le Boston Consulting Group, le bouche-à-oreille déclenche 4 à 5 fois plus d’achats que la publicité traditionnelle.

  • Demandez un avis vidéo 48 h après la signature de l’acte.
  • Partagez-le sur Google Business Profile + réseaux sociaux, géotagué.
  • Réutilisez cette preuve sociale dans vos campagnes email d’estimation.

Optimisez votre image de marque


Votre logo, votre ton, vos promesses : tout doit rassurer et séduire en moins de trois secondes.

  1. Charte visuelle cohérente
    Utilisez la même palette sur vitrine, flyer, site, stories. Un bleu glacier à Grenoble, un ocre chaleureux à Nîmes… identifiables au premier regard.
  2. Storytelling local
    Racontez l’histoire de l’ancien moulin transformé en loft, ou la petite école classée qui attire les familles. L’émotion génère la confiance.
  3. Photographie professionnelle
    Ni filtres criards ni grand-angle déformant : privilégiez lumière naturelle et cadrage humain.
  4. Signature sonore et vidéo courte
    Un jingle de 3 secondes en fin de reel (ex. tintement de clés) marque l’esprit et favorise la mémorisation.

Bon à savoir
Les marques alignant visuel + tonalité sur tous leurs canaux voient leur notoriété spontanée grimper de 23 % en un an, dixit HubSpot Brand Consistency Benchmark.

Les bons réflexes data

  • Centralisez toutes les sources dans un dashboard unique.
  • Fixez des objectifs trimestriels (ex. passer de 12 % à 15 % de transformation).
  • Réalisez un point KPI mensuel avec l’équipe commerciale pour adapter contenu, ciblage et budget.

Quelles sont les erreurs à éviter ?


Vous connaissez maintenant les bonnes pratiques pour trouver des clients en immobilier. Voyons le revers de la médaille : ces pièges qui grignotent vos budgets, frustrent vos équipes et éloignent les vendeurs de votre agence.

1. Vouloir couvrir « tout » le département

Plus vous diluez votre zone, moins votre message résonne. Un budget Ads national pour une agence de Brest ? Autant arroser le Finistère depuis Paris : vous payez pour des clics hors cible et Google pénalise votre qualité d’annonce. Concentrez vos contenus et vos campagnes sur 3 à 5 communes contiguës ; élargissez seulement quand le portefeuille justifie l’investissement.

bon à savoir
Les requêtes « estimation appartement + {quartier} » affichent un CTR jusqu’à 2,5 fois supérieur aux requêtes « agence immobilière + {département} ».

2. Négliger l’après-mandat : pas de suivi, pas de bouche-à-oreille

Le mandat signé ne marque pas la fin de la relation, mais le début d’une histoire d’ambassadeur. Sans process post-vente (email de remerciement, demande d’avis, check 3 mois après), vous perdez un témoignage, un éventuel bien à revendre… et un prescripteur. Automatisez un workflow post-acte : appel J+2, mail J+7 avec guide “changer d’adresse”, relance J+90 pour un avis complet.

3. Publier sans calendrier éditorial

Un mois en mode “rafale”, puis silence radio : Google détecte l’irrégularité, dégrade votre position. Les abonnés, eux, se désabonnent. Bloquez un créneau fixe chaque semaine pour produire ou valider vos contenus ; programmez-les à l’avance via un outil (Buffer, Swello). Votre audience saura qu’elle peut compter sur vous, et l’algorithme aussi.

4. Sacrifier la qualité visuelle au nom de la rapidité

Photos jaunies, cadrages bancals, vidéos tremblotantes : votre image de marque flanche et les vendeurs doutent de votre sérieux. Investissez dans un mini-studio mobile (trépied, ring-light, micro cravate) et formez un collaborateur. Sur un marché ultra-concurrentiel, la première impression se joue en 0,05 seconde ; ne l’abandonnez pas à un smartphone mal nettoyé.

5. Ignorer l’expérience mobile

Plus de 70 % des visites d’annonces se font depuis un téléphone ; un site lent ou illisible et vos leads filent chez l’agence voisine. Testez votre page d’estimation sur différents écrans, réduisez les images, supprimez les pop-ups intrusifs. Objectif : un temps de chargement <2 secondes en 4G.

6. Confondre quantité et qualité des leads

Recevoir 200 adresses e-mail “froides” vaut moins que 20 propriétaires prêts à vendre. Paramétrez vos formulaires : surface du bien, échéance de vente, motif du déménagement. Un lead mal qualifié vous coûtera du temps commercial, abaissera votre taux de conversion et dégradera votre coût par mandat.

Bon à savoir
Un formulaire à trois questions génère 25 % de leads en moins qu’un single-field, mais double le taux de conversion rendez-vous → mandat.

7. Piloter son budget ads « au doigt mouillé »

Lancer des campagnes sans seuil de rentabilité, c’est entrer dans un taxi sans compteur. Calculez votre coût cible par estimation : (commission moyenne × marge souhaitée) ÷ taux de transformation. Ajustez vos enchères hebdomadaires ; suspendez les annonces qui dépassent 120 % du CPL cible.

8. Utiliser du contenu dupliqué ou généré à la chaîne

Google pénalise les copier-coller entre agences ; les lecteurs repèrent vite le contenu “robotisés”. Rédigez des textes originaux ; inspirez-vous des prix au m² de la rue plutôt que de la métropole : c’est (encore) moins concurrencé et plus utile pour le vendeur qui veut se situer.

9. Mesurer le mauvais indicateur

Se focaliser sur le trafic brut plutôt que sur le nombre de rendez-vous tenus conduit à des décisions biaisées : vous pourriez augmenter les visites issues de curieux… tout en baissant votre chiffre. Sélectionnez 3 à 4 KPI majeurs (CPL, taux estim → mandat, DMV, avis Google) et laissez les vanity metrics en toile de fond.

10. Sous-estimer la réactivité

Un lead chauffe en quelques heures ; passé 24 h, il se refroidit de 40 %. Sans système d’alerte (notification mobile, intégration CRM), votre conseiller rappelle trop tard. Mettez en place un SLA interne : tout formulaire vendeur doit recevoir une réponse sous 2 heures jours ouvrés, 12 heures week-end compris.

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